Nourrie par une intrigue au ressorts politiques et racontée par le truculent Benvenuto Gesufal, un personnage aussi antipathique qu’attachant, Gagner la guerre a toutes les qualités de la fantasy plus réaliste et plus cynique qui a émergé au début du nouveau siècle. Mais avec une touche indéniablement française : un style d’écriture adroit et gouailleur, qui met en valeur l’aspect canaille de son héros.