Toutes les mixtapes de Young Dolph se valent, plus ou moins. Elles ne sont pas forcément des chefs d'œuvre, mais toujours de grands motifs de réjouissance. Et des mixtapes, il en a sorti beaucoup, une vingtaine en sept ans, en privilégiant une démarche purement indépendante, qui consiste à en presser des versions CD à ses frais, à les vendre de la main à la main dans les rues de sa ville de Memphis, et de solder le reste au cours des nombreux concerts qu'il donne à travers les Etats-Unis. Alors, puisque Young Dolph produit ses mixtapes de manière industrielle, et qu'il s'agit toujours de la même chose, pourquoi ne pas parler en premier lieu de celle qui l'a révélé, de celle où il nous souhaitait la bienvenue dans son monde ?