Le triomphe du rap s'est, dans l'ensemble, opéré au détriment des DJs. Avec la starification des MCs, ils ont été peu à peu relégués au second plan. Puis, avec la sophistication des méthodes d'enregistrement, les producteurs les ont supplantés. Ils n'ont pourtant jamais disparu, et ont continué à briller en live, à l'occasion de battles, perpétuant la tradition du turntablism, cet art de composer par la manipulation de platines vinyl, d'user ainsi de scratches et autres figures de style.