Une chose était sûre : le successeur d'un Funcrusher Plus déjà mythique n'allait pas remettre pas en cause le statut d'icône underground de Company Flow. Mais il pouvait l'ébranler. Alors que le trio n'avait plus qu'à continuer sur sa lancée pour imposer son rap sans concession à un public indé en plein développement, il avait choisi en effet de nous revenir avec un album encore plus sombre, barré et difficile d'accès que le précédent, et qui plus est totalement instrumental. Plus que jamais "Independent as fuck", Co-Flow ne prenait décidément pas la voie de la facilité.