CASTHEADWORK - Natural Patterns Pour découvrir ce qu'un groupe a de mieux à offrir, il faut parfois remonter aux sources, à l'époque où, encore jeune, il livrait d'un coup d'un seul tout ce qu'il avait en tête, sans rien garder sous la pédale, sans […]
BOY IN STATIC - Candy Cigarette Fondé en 2007, le label Fake Four s'emploie pour l'essentiel à être l'un des ultimes refuges d'une scène rap indé déclinante et décrépite. Mais pas que. Le label des frères Ramos se ménage aussi un versant pop / rock, en […]
MODULOK - Cities And Years Ceux qui connaissent Modulok à travers les albums des Red Ants peineront à le reconnaître sur son second solo, Cities And Years. Fi du rap de science-fiction, de l'urgence et des beats dévastateurs de Vincent Price. […]
BLACK SHEEP - A Wolf in Sheep's Clothing En ouverture de son premier album, le duo Black Sheep explique son nom en précisant que ces membres tardifs des Native Tongues, arrivés à New-York de leur Caroline du Nord natale pour joindre leurs forces à De La Soul, à […]
STEPHANIE MOLINERO - Interview Et si le rap n'était finalement qu'une musique comme les autres, suivant, à terme, le même parcours de normalisation que le jazz et le rock en d'autres temps ? Ainsi peut-on brutalement résumer la thèse défendue par la […]
CIBO MATTO - Viva! LA Woman Plus que pour toute autre musique, les années 90 ont été la décennie du hip-hop. Pas seulement parce que le genre en tant que tel a dominé les ventes et livré sur ces dix ans plusieurs de ses œuvres les plus abouties. Mais aussi parce qu’il en est devenu la lingua franca, parce qu’il a largement contribué à ensemencer et à influencer avec succès d’autres sphères, d’autres scènes, d’autres genres. Le premier album de Cibo Matto est un exemple de ce que ce que ce hip-hop des marges a proposé de plus craquant. Oscillant entre les accès de fureur rap des Beastie Boys et un trip-hop alors de saison, mais abâtardi par de la pop naïve et des ambiances jazzy, la musique de ces deux Nippo-américaines s’inscrivaient aussi dans une vieille lignée, celle qui, dès Blondie et le Tom Tom Club, avait vu le New-York rock et branché s’essayer à une version blanche et mutante du hip-hop.
BIKE FOR THREE! - More Heart Than Brains La discographie de Buck 65 n’a jamais été facile à suivre. Et depuis quelques temps, cela empire : le Canadien nous balade avec ses projets annexes. Il y a eu un album en téléchargement gratuit, Strong Arm, un Situation […]
CALLA - Televise Avec l’avènement du post-rock, les années 90 ont vu les plus captivants des groupes à guitares s’affranchir des structures traditionnelles de la chanson. Ils ont allongé et complexifié les formats, fondant leurs […]
JEAN-SYLVAIN CABOT & PHILIPPE ROBERT - Hard 'n' Heavy, 1966-1978 Philippe Robert, quatrième. Le critique rock revient chez Le Mot et le Reste pour un nouveau numéro de ses livres, consacrés à partager une sélection d'albums sur un genre musical. Changement notable : il n’est plus […]
SCIENTISTS OF SOUND - 1.4.4 or Bust (The Replenishing) Sur la date, il n’y a pas d’erreur : nous sommes bien en 1996, à cette période charnière entre le rap hardcore East Coast et les ambiances apocalyptiques du premier hip-hop indé. Sur l'endroit, en revanche, il y a de quoi se méprendre : car si l’album est arrangé par Skeff Anselm, de Brooklyn, un proche de Q-Tip et un collaborateur de Brand Nubian, Diamond D, Lord Finesse et Mobb Deep, ses principaux protagonistes, à la fois rappeurs et beatmakers, ne viennent pas d’Outre-Atlantique. Non, Bob Eskimo, J-Blast, Aybee et Cherok étaient londoniens.
TALK TALK - The Colour of Spring Quand il est sorti, The Colour of Spring a cartonné. C’est d’ailleurs l’album de Talk Talk qui s’est le mieux vendu, aidant le groupe à négocier le budget déraisonnable qui lui permettra d’enregistrer plus tard le chef […]
DAVID STUBBS - Fear of Music Pourquoi les gens adhèrent-ils à Rothko, mais pas à Stockhausen ? En d’autres termes, pourquoi la musique contemporaine n’a-t-elle jamais atteint la popularité de l’art moderne, alors que les deux disciplines partagent depuis leur origine le même projet, les mêmes envies d’expérimentation et de rupture ? Très bonne question que celle que David Stubbs pose en sous-titre de son Fear of Music. Malheureusement, les réponses qu’il lui apporte s’avèrent partielles et décevantes.
EPRHYME - Waywordwonderwill Imaginez un mélange improbable entre Socalled, pour le rap infusé au klezmer et l'identité juive très affirmée, Curse Ov Dialect, pour les paroles militantes et la profusion de samples orientaux, et les Lost Children Of […]