BEASTIE BOYS - Licensed To Ill "Je dois l'admettre. J'échangerais bien l'intégralité du la discographie post 87 des Beasties, Paul's Boutique y compris, contre le seul Licensed to Ill. Sans hésiter une seconde". Ainsi s’exprimait récemment […]
JEFF CHANG - Can't Stop Won't Stop A History of the Hip-Hop Generation. Il faut lire attentivement le sous-titre du bouquin de Jeff Chang, car il est clair et révélateur. Can't Stop Won't Stop, en effet, n'est pas l'histoire de la musique rap. Il n'est […]
OL' DIRTY BASTARD - Return to the 36 Chambers Rétrospectivement, passés les années et l'effet de surprise, nous savons dire pourquoi chacun des premiers albums du Wu-Tang Clan a été bon : Enter the 36 Chambers était un manifeste, Tical révélait une star en […]
THE NOTWIST - Shrink Une décennie plus tard, passé un début des années 2000 où l'alliance d'une musique électronique savante à la Warp et d'un songwriting d'obédience indie pop battait son plein, ce disque de Notwist paraît ancré dans son époque. Les chansons des Allemands en semblent parfois fades, aujourd'hui. Leurs compositions sont un peu pâlottes. Très logiquement, ces mélodies indolentes parsemées de glitches ont vieilli. L’impact est moindre, tout cela sonne le trop entendu. Mais justement, c'est à présent que s’estompe l’argument de la nouveauté qu’il faut réécouter Shrink, hors contexte, hors du temps, afin de pouvoir l’apprécier à sa juste mesure.
KRISTOFF KRANE - This Will Work For Now A bien y regarder, Kristoff Krane, un résident de Minneapolis dont le vrai nom est Christopher M. Keller, n’est pas un parfait inconnu pour qui s’intéresse à la scène locale et à la clique Rhymesayers. On l’a entendu […]
DEL THA FUNKY HOMOSAPIEN - I Wish My Brother George Was Here Dans le hip-hop, ont presque toujours coexisté deux tendances de fond : la première, vindicative, outrancière et revendicatrice, la plus scandaleuse, celle qui faisait du genre le porte-voix de la communauté noire, du […]
THE MAKE-UP - In Mass Mind Le rock, c'est bien connu, est une musique que les Blancs ont outregeusement piquée aux Noirs. Ces pilleurs se sont appropriés le rhythm'n'blues des Afro-Américains et l’ont accoutumé aux oreilles de leurs pairs, en changeant la formule en cours de route, histoire d'en faire un produit de masse. Mais avec Make-Up, comme avec d’autres rockeurs à la même époque, Jon Spencer par exemple, c’est le chemin inverse, celui du retour aux sources, qu'on a fini par emprunter.