ça tue

Oui, c'est mortel.

Il a aussi sorti ça hier:

Nouvel album Still Brazy le 17 juin apparemment

Cool

Tracklist:

Pops Hot Intro
Don't Come To LA (f. Sad boy, A.D. & Bricc Baby)
Who Shot Me?
Word Is Bond (f. Slim 400)
Twist My Fingaz
Good Times Interlude (f. Syke 800, Duce, Marley Blu & Burnt Out)
Gimmie Got Shot
I Got a Question (f. Lil Wayne)
Why You Always Hatin? (f. Drake & Kamaiyah)
My Perception (f. Slim 400)
Bool, Balm & Bollective
She Wish She Was (f. Joe Moses & Jay 305)
YG Be Safe (f. The Homegirl)
Still Brazy
Fdt (f. Nipsey Hussle)
Blacks & Browns (f. Sad boy)
Police Get Away Wit Murder

Il y aura donc dessus ça:

et ça:

L'album est streamable. Retour aux fondamentaux G-Funk pour YG. Très plaisant à la première écoute.

J'avais pas écouté les morceaux sortis avant l'album et je m'attendais pas du tout à ça.
Il sonne Dre (2001), Westside connection, Dogg Pound... Curieux.
Qui produit?

L'album est phénoménal.

Produit par Terrace Martin, P-Lo, Hit-Boy et surtout un gars inconnu au bataillon qui signe la moitié des sons, DJ Swish.

Après un départ plutôt encourageant je trouve que ce disque atteint vite ses limites. Certes il s'inscrit dans une lignée G-Funk plutôt plaisante. Et après... bah disons qu'il est pas très long en bouche. Et il y a carrément trop d'invités. En fait c'est un disque qui te donne envie d'écouter d'autres disques de G-Funk, des mieux.

Et puis faut arrêter quoi, la moitié des morceaux sont quasiment des remakes. C'est clair que quand tu l'écoutes dans ta caisse le son pète de partout. C'est le gros son proverbial. Mais en terme de composition c'est complètement générique.

Ah ouai quand même.
J'ai pas encore écouté mais déjà que j'ai un appriori négatif sur ce genre de truc survendu, tes extraits ne font que les conforter.

C'est en tout cas très séduisant à première écoute.

Peut-être justement à cause de cette impression de déjà-entendu, oui.

Le monde entier se branle sur ce disque. Plein de gens crient déjà à l'album de l'année... Perso je trouve que cet album est aussi relevant qu'un album d'AG Da Coroner.

Dans mes comparaisons ci-dessus je me suis planté dans un lien.

Twist My Fingaz est tout simplement un remake de Bop Gun.

C'était déjà comme ça sur le précédent et tous les trucs avec Mustard encore avant.
C'est du rap qui sample du rap plus que du plagiat, c'est assumé, crédité, revendiqué. Les références sont quand même plus subtiles que quand le rap français pompe un morceau américain.
Depuis le début il aborde le rap californien comme Boosie et les Hot Boys font du rap louisianais, ça récupère les lignes de basses comme on replace le "triggerman" à toutes les sauces en Louisiane.
Sur My Krazy Life, ils citaient même des bouts de couplets classiques de Californie. Quand à New York/Oakland/Detroit/etc. les gars réutilisent le même sample pour la millième fois ça ne choque plus personne. On ne peut pas le reprocher à YG et ne rien dire quand c'est Roc Marciano, Mozzy, Starlito, Joe Blow, Payroll (qu'on est plusieurs à apprécier ici je crois). Et si on faisait rentrer les rythmiques trap dans l'équation on en aurait pas terminé...

Moi j'adore son évolution, comment il 'murit'. Comment il intègre sa vie et l'actu à tout ça, la parano tout le long du disque, les mexicains, les bavures, trump. Il a fait disque qui s'adresse directement aux gens autour de lui je crois. J'avais lu que même la promo avait été pensée comme ça. Twist My Fingaz ne passait pas en radio à l'international, très peu nationalement, par contre j'ai vu que les radios locales à L.A. l'avait passé DIX-SEPT fois par jour entre aout et janvier dernier.

On peut disséquer chaque chapelle du rap et leur trouver des tendances masturbatoires, c'est évident.

Le rap, la personnalité, les références de YG, c'est ce qui tire l'album vers la haut selon moi. Il sait ce qu'il fait. Les sons en revanche, c'est juste de la branlette. Je sais pas pourquoi ça me choque sur ce disque particulièrement, alors que, pour prendre un exemple récent, j'ai aucun problème avec le dernier EP de DJ Quik.

Après tu cites les gars de NY, de la Bay ou de Detroit... Je pense qu'il y a une fine limite entre les rappeurs qui s'appuient sur une certaine tradition en essayant d'amener le truc plus loin/ailleurs et ceux qui abusent de stratagèmes nostalgiques pour usucaper en quelque sorte des petits bouts de légende.