Classer SOAD comme du nu metal, c'est de la tromperie. C'est du heavy metal moderne avec des mélodies de thrash, des gammes de prog et des arrangements pop.

La dégaine étant celle de Los Angeles dans les années 90, l'habit ne fait pas le moine.

On ne va pas couper les cheveux en quatre. Les mecs qui écoutaient SOAD en 98-2000 c'était les mêmes qui étaient à fond sur Korn, Deftones, Limp Bizkit et consorts. Pouah.

Les concerts de SOAD en 1998-2000, c'était un assortiment de nu-métaleux, de vieux métaleux, de motards, de backpackeurs, de geeks, de papas et de gamines... Le même assortiment qu'un concert de Danny Brown en 2013-2015.

T'étais dans quelle catégorie?

Gamine, j'imagine.

Atrocity Exhibition vient de sortir.

Il y a même un morceau où il rappe avec sa vraie voix.

Les prods sont pour le moins déroutantes. Au moins c'est pas de l'EDM de merde.

Bon ça dit quoi?
Bordel les prods... A enquiller d'une traite, faut se préparer quand même.
Après, lui il est toujours bien là, l'affreux jojo. Et quand on extrait certains morceaux c'est fort : Pneumonia, When it rain...
Il va falloir lui donner un peu de temps mais y a du potentiel je pense.

Perso j'ai écouté, en fan de Danny, mais ouais à part les tubes et 2, 3 titres par ci par là, c'est plutôt obscure comme Prods et interprétations, alors là...Une prochaine écoute mais ..Check ! !

J'ai beaucoup aimé cet album.
Les prods sont excellentes (Paul White), Danny y est très bon, très sombre, et les influences post-punks sont vraiment bien digérées.

J'arrive pas à rentrer dans cet album. Pas dans le mood.

Prod surprenantes, le hasard (ou dieu) fait que je ne dépasse pas le début, j'ai donc l'impression qu'il me reste du lourd à découvrir

Le vilain petit canard. Il se convulse, il se déforme, il a les yeux qui sortent des orbites et la langue qui roule sur le plancher. Son psychédélisme à lui c’est Tex Avery et il a du Mel Blanc dans le débit. Danny Brown ne bande pas les muscles et s’il bande d’ailleurs, c’est mou. Il n’est pas un super héros (ses faux pas lui collent à la peau, hihi-hoho) et pour rester dans les cartoons, on pourrait même dire que c’est un disque en descente de Taz. Pierre de crack feuille à rouler ciseaux dans la gorge au fond du puits. Il arrive même à ironiser sur la fumette avec B-Real et rien que pour ça c’est un bon disque. Un perdant magnifique à la Johnny Thunders. I'mma die like a rockstar qui disait et hop-hop-hop petit cheval et le tour est joué.

File le num de ton dealer en MP steplé.

Oulah. Retour tonitruant du sieur Pialey.

Welcome back !

Nouvel EP (un digi 7" en fait) avec Paul White